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Processus des pays Africains à suivre en 2018

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Processus des pays Africains à suivre en 2018

Fecha 28/12/2017 por Raimundo Gregoire Delaunoy

Avec l’arrivée d’une nouvelle année, il est important d’analyser quelques thèmes majeurs qui seront partie de l’agenda africaine des affaires internationales et, particulièrement, des affaires interafricains pendant 2018. Cet article présentera quelques pays qui devraient être suivis en 2018 parce que, possiblement, ils vont confronter importants changements et forts (et parfois durs) processus sociopolitiques.

Raimundo Gregoire Delaunoy | 28 décembre, 2017

(Fotografía: Agencias)

En observant le calendrier electoral de l’Afrique en 2018, il semble qu’il sera une année importante. Au total, se dérouleront neuf élections présidentielles et 15 législatives, lesquelles seront complémentées avec d’autres comme élections locales, référendums et processus municipaux. En plus, le Cameroun, l’Egypte, la République démocratique du Congo, le Mali, le Madagascar, l’île Maurice, la Sierra Leone, le Soudan du Sud et le Zimbabwe vont élire un nouveau Président. Donc, en parlant seulement des élections ça sera une année avec beaucoup d’attentes.

En même temps, il y a des faits clés qui actuellement se déroulent en Afrique et qui, sûrement, feront partie de l’agenda 2018 du continent. Comme example, la dispute du Nil, les tâches du nouveau chef de la Mission des Nations Unis pour le Sahara (MINURSO), les affaires d’immigration en Afrique du Nord mais aussi en Afrique orientale et centrale, la transformation de l’Union africaine, progres dans l’intégration africaine, la montée du terrorisme, les routes du traffic de drogues et la lutte contre la famine, entre autres. Ils sont défis différents et difficiles pour un continent qui a connu des advances en beaucoup de matières mais qui toujours confronte eternels conflits sociaux et, bien sûr, une réalité qui manque d’une intégration plus approfondie dans son ensemble. Comme Julius Nyerere déclarait, il y a quelques décennies, la fragmentation de l’Afrique est toujours un obstacle pour l’amélioration de la qualité de vie des Africains.

Dans les paragraphes suivants seront analysés les contextes de différents pays qui auront une place importante pendant 2018.

Egypte

L’annonce de Abdelfatah Al Sisi de participer dans l’élection presidentielle  -laquelle devrait se dérouler à partir de Mars 26- a confirmé ce qui tous les Egyptiens connaissaient déjà, c’est-à-dire, il ne veut pas transférer le pouvoir et il va continuer avec ses ambitions. Et même s’il y avait quelque doute en ce qui concerne ses rivaux, maintenant tout et clair, parce que tous les autres candidats ont mis un point final pour ses rêves presidentiels et la victoire d’Al Sisi ce n’est qu’une question de temps.

Certainement, il a sauvé le pays du danger de la Fraternité musulmane –une groupe qui s’est présenté comme un parti politique modéré mais qui, finalement, a essayé d’établir changements qui avait comme but l’islamisation de la societé egyptienne- mais l’Egytpe toujours confronte le problème de la discrimination a l’egard des femmes, des minorités chrétiennes (environ 10% de la population du pays) et des sécteurs séculaires.

 

Également, la menace du terrorisme est très active dans le territoire egyptien et, particulièrement, dans le Sinaï. Les attaques mennés dans les derniers mois sont une démontration de cette situation et représentent la fragilité du contexte sécuritaire de l’État. La situation est encore pire si l’analyse s’approfondi dans des rubriques comme la réalité économique de l’Egypte, la corruption et le “main-de-fer” leadership imposé par al Sisi, qui jamais hésite au moment d’emprisonner adversaires politiques, islamistes, représentants des ONGs et quiconque qui s’opposse à son régime.

Même si la manque de libertés civiles est un problème qui se traîne depuis des décennies, il y a avait un espoir de changements après la chute de Hosni Mubarak, particulièrement dans les domains de la libérté d’expression, la libérté religieuse et, peut être la plus importante, l’etroite rélation entre la politique (espécialment, les gouvernements) et les militaires. Hélas, aucune de ces situations ont changé et, encore pire, l’Egypte fera façe (cette année) à ces affaires avec beaucoup de problèmes et de grands défis. Donc, 2018 sera un moment clé pour le future du pays. Les réformes sont très attendues et al Sisi a l’opportunité de rectifier la voie et de donner, une fois plus, l’espoir aux Egyptiens.

Libye

S’il y a un pays qui fait face à une année décisive pour son réarrangement social, politique et economique, c’est la Libye. Après la chute de Muammar al Ghaddafi (en 2011), le pays, une fois stable, est devenu en État “en situation de faillite”. Deux gouvernements et deux Parlements, esclavage, crise d’immigration, difficultés pour la production pétrolière et mécontentement social. En plus, la forte menace d’Al Qaida du Maghreb Islamique (AQMI) et du Daesh, parmi d’autres groupes terroristes. Alors, le scénario libyen ne semble pas d’être bien aspecté en 2018. Cependant, il y a de gros défis pour le pays maghrébin.

Pendant les derniers mois a été révelé l’existence de nombreux réseaux de trafic des êtres humains et, encore pire, la pratique de l’esclavage dans le territoire libyen. C’est un fait aussi dramatique qui a suscité une grande préoccupation en Afrique subsaharienne, le Maghreb, l’Union européenne et l’Organisation des nations unies, entre autres. Donc, des sommets et rencontres se sont déroulés et de compromis politiques se sont adoptés. Néanmoins, ce conflit doit être résolu le plus tôt possible et, donc, il doit s’établir comme une des principales priorités pour les authorités libyennes.

Le problème c’est que en 2018 les expectatives tournent autour de deux faits sociopolitiques clés, qui sont le processus de reconciliation –qui doit doter le pays d’une nouvelle Constitution- et un normal et bon déroulement des éléctions législatives et presidentielles. Donc, le premier pas est travailler pour la reconstruction de l’infrastructure de l’État, parce qu’avec la réussite de ce but, d’autres projets pourraient être confrontés d’une manière plus forte et mieux organisée. Voilà pourquoi la situation petrolière est un des sujets clés pour la Libye en 2018. Depuis 2017, les chiffres de la production et l’exportation du pétrole ont montré une tendance positive et c’est pour ça que la consolidation de cet processus devrait être une des ambitions de l’année en cours. Avec une meilleure situation petrolière, une nouvelle Constitution, la reconciliation nationale et un appareil d’État plus forte et solide, les autres défis –comme la lutte contre l’immigration (et la sclavitude), le terrorisme, le separatisme et les conflits ethniques (réclamations des minorités tebou et amazigh)- devraient se developper dans un meilleur contexte, c’est-à-dire, celui avec un haut niveau de chaos et violence mais au moins avec l’espoir donné grace a un tout nouveau processus de renaissance de l’État et la société libyenne.

Soudan du Sud

Les pourparlers de paix ont échoué et le future du pays sera façonnée, une fois plus, par la violence, la pauvreté et d’autres conflits associés aux principales problèmes, c’est-à-dire, famine, deplacements et immigration. Pour éviter ce scénario ou au moins pour atténuer les conséquences, les efforts de la communauté internationale (et bien sûr du gouvernement) devraient être dirigé vers l’arrête des hostilités. Dans ce cas de figure, le AU5 (une commission de l’Union africaine composée par cinq pays) aura la grande opportunité de reprendre la voie et de récuperer la confiance d’une solution Africaine. Particulièrement, parce que les pouvoirs ou les puissances hors-Afrique n’ont pas été capables de s’établir comme de partenaires dignes de confiance dans le processus de réconstruction pacifique du pays.

Le conflit du Nil

                Récemment, emmisaires du Soudan, l’Egypte et l’Éthiopie se sont rétrouvés dans la capitale Ethiopienne, Addis Abeba, pour résoudre la dispute de la Grande Barrage Ethiopienne de la Renaissance, qui a impliqué ces trois pays et d’autres, comme l’Eritrée, dans le conflit. Tandis que l’image des trois gouvernements cherchant une solution est un pas positif, le fait que les troupes   Soudanaises ont été déployées dans la frontière Eritréenne ne permet pas d’assurer que le problème finira d’une manière pacifique. Encore plus, le “conflit du Nil” implique pays qui normalement ont du confronter, dans le passé, des tensions diplomatiques ou militaires. C’est le cas, par example, des liens entre le Soudan et l’Egypte, l’Éthiopie et l’Eritrée, le Soudan et l’Eritrée et l’Éthiopie et l’Egypte. Alors, il est clair qu’une toute petite étincelle pourrait allumer un grand feu dans la region et, donc, le conflit du Nil doit être résolu le plus tôt possible.

Cameroun, République démocratique du Congo, Mali et Zimbabwe: récupération à travers des éléctions presidentielles

Pour des raisons différentes, ces pays se battent pour l’establissement d’un nouvel ordre dans les domains politique, social et economique. Au Cameroun, la région Anglophone –qui flotte le dreapeau du separatisme- est toujours une source de préoccupations (pour le gouvernement) et des émeutes (qui continuent á donner de troubles et, le pire, décès). En République démocratique du Congo, le défis d’éradiquer le “Clan Kabila” du control du pays a été une question très difficile. Donc, le principal objectif du geant africain devrait être l’organisation et le déroulement des éléctions transparentes et démocratiques. Au Mali, un autre état africain qui peut être categorisé comme “presque failli”, la division est toujours un grand obstacle pour le processus de réorganisation d’un pays qui confronte, depuis quelques années –particulièrement, à partir de 2012- des conflits comme le separatisme de la región de l’Azawad, la montée des groupes terroristes qu’avant n’était pas actifs dans le territoire malien, la lutte pour consolider le pouvoir du gouvernement central et le trafic d’êtres humaines et de la drogue, entre autres. Finalement, au Zimbabwe, la fin du reigne de Robert Mugabe a été une positive signale mais les prochains défis semble encore plus difficiles et lourds que celui de tomber l’ancien dictateur zimbabween.  La construction d’un nouvel État –puisque Mugabe était le seule leader du Zimbabwe indépendent-, une tâche qui implique la modernisation de la structure politique et un grand changement dans la carte sociale du Zimbabwe, est seulement le début d’un long processus.

Alors, ces pays auront besoin d’organiser de la meilleure manière possible leurs éléctions présidentielles de 2018. Ne pas seulement pour élire un Président mais, le plus important, pour retourner au peuple l’espoir d’un meilleur future. Les guerres, le divisions et la corruption doivent être laissées de côté et la communauté africaine doit être disponible pour aider ces processus. Et le même pour les Nations unis.

La Corne de l’Afrique et le défis de confronter sources internes et externes de conflits

La presence d’Al Shabaab en Somalie est déjà un motif assez préoccupant pour la région, mais si on ajoute les dernières convulsions politiques et sociales au Kenya –en raison des résultats de l’éléction presidentielle toujours contestée-, les perspectives sont encore plus sombres. Malheureusement, le conflit du Yemen et la crise “Pays arabes-Iran-Turquie” ont éclaboussé dans la Corne de l’Afrique et, particulièrement, en Somalie, un pays qui a besoin de l’aide d’autres États comme les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie. Concernant ce dernier contexte, la situation semble très nuagée, parce que le réseau politique d’appuie a changé pendant les derniers mois et il est toujours en marche.

Donc, 2018 devrait être une opportunité pour démontrer que la Somalie et le Kenya –mais aussi l’Ethiopie, qui a montré de pétits indices de dépressurisation de la situation sociale et politique- peuvent atteindre objetifs diplomatiques equilibrés et stratégiques, afin que la Corne de l’Afrique peut éviter que la tension monte dans la région et, en conséquence, prévenir hauts risques de conflit. Alors, la décision concernant Al Shabaab, les liens avec les puissances étrangeres, l’affair du Nil et la réconciliation politique seront éléments clés.

Le context Maghrébin

L’Algérie, le Maroc et la Mauritanie peuvent être catégorisés comme pays qui ont été capables de mantenir le statu quo et, aussi, l’équilibre dans les affaires sociales et politiques.Bien sûr, avec de risques –entre autres, la santé de Bouteflika et le mouvement Kabylien en Algérie; les manifestations sociales dans le Rif et la hausse du coute de vie au Maroc;  et le régime authoritaire d’Abdelaziz en Mauritanie- mais avec quelque stabilité. Au même temps, la situation de la Libye (déjà analysé) et la Tunisie est complétement differente. Celle de cette dernière a confronté une crise économique, le dysfonctionnément politique et les manifestations des Tunisiens, qui chaque année perdent l’espoir de régarder la recuperation du pays.

Néanmoins, il faut observer avec précission une rubrique qui peut gagner du terrain (et tension) pendant 2018. C’est la relation entre le Maroc et le Polisario et l’Algérie, qui devrait changer dû au déroulement de deux importants faits. Le premier, et le plus important, le retour official du Maroc dans l’Union africaine. Le déuxieme, la nomination du Canadien Colin Stewart et l’Allemand Horst Kohler comme le nouveau chef de la MINURSO et comme le nouveau Envoyé personel du Secrétaire general pour le Sahara Occidental, respectivement.

Avec ces mouvements et les permanents hostilités observées pendant 2017, le conflit du Sahara ne devrait pas être oublié. Même si le risque d’un conflit militaire et presque inexistent, les conséquences politiques de ce sujet pourrait menacer, encore une fois, la cohésion politique du Maghreb et des blocs régionaux d’intégration, y compris l’Union africaine.

Pays qui cherchent la démocratisation de leur État et leur société

Pour des motifs différents, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, l’Angola, l’Afrique du Sud et le Madagascar ont l’obligation d’avancer vers la démocratie et/ou la reconstruction sociale.  En Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema est au pouvoir depuis 38 ans et il est le plus ancien gouverneur africain. En décembre, il a confronté une nouvelle tentative de coup d’État et, comme les précédentes, il a survécu. Toutefois, l’opposition n’arrêtera pas sa lutte, même si les abus commis par les militaires (déténtions et répression) sont une des plus recurrentes stratégies de l’actuel gouvernement pour confronter leurs rivaux sociaux et politiques.

Quant à la République centrafricaine, elle fait encore face à un des plus difficiles et longs processus de paix en Afrique, donc le but, en 2018, est d’atteindre plus d’objectifs et de continuer l’encouragement d’accords, de réconciliation et de paix sociale.  En ce qui concerne l’Angola, l’Afrique du Sud et le Madagascar, ils confronteront nouveaux défis. En Angola, un nouveau (et plus jeune) Président a pris le pouvoir du pays, tandis que les scandals de corruption sont une grande menace pour l’ère de Zuma en Afrique du Sud. Finalement, à Madagascar, Marc Ravalomanana –ancien président renversé et exilé en 2009- essaiera de retourner au pouvoir après le coup d’État de 2009. Sa tentative se déroulera en milieu d’une crise politique, sociale et économique, donc l’ambience ne semble pas d’être en calme pendant 2018.

Nigeria, le grand leader en difficultés

Pétrole? Pas réellement. Bien sûr qu’il sera un des sujets les plus importants –qui explique beaucoup des processus economiques, politiques ou sociaux qui se déroulent au Nigeria-, mais en 2018 l’agenda devrait résérver une place spéciale pour les conflits territoriaux. Le premier est déjà connu et il s’agit de la présence de Boko Haram dans différentes régions du pays et, principalement, dans le nord-est du territoire. Néanmoins, l’affaire céntrale sera la dispute territorial entre les éleveurs (qui habitent dans la région céntrale du pays) et les bergers nomads (qui viennent du nord), un conflit qui devrait s’aggraver en raison des difficultés pour avoir un bon approvisionnement en eau pour les activités agricoles.  Les affrontements ont déjà  commencé et seulement en 2016 ils ont laissé un bilan d’environ 2.500 morts. C’est une chiffre qui doit être analysé avec une spéciale attention dans un pays qui a -dans l’intérieur de ses frontiers- plus de 100 groupes ethniques et qui aussi confronte la menace des separatistes de Biafra et les terroristes de Boko Haram.

Libéria, avec l’espoir de temps meilleurs

Avec une George Weah qui viennent d’être récemment assermenté comme le nouveau, demarre un nouveau cycle politique dans lequel un ancient jouer de football sera en charge de changer l’image de son pays, mais, le plus important, de renforcer la transition sociopolitique qui le Libéria a connu pendant les derniers temps. Le défis sera aussi grande que les espoirs et les expectatives de voir une bien gérée transition dans un État qui est habitué à voir des émeutes, division politique et manque de démocratie.

Commentaires finaux

Outre les conflits qui ont été décrits dans le paragraphes précédents, il est important de dire que l’Afrique, comme un continent, devra faire face aux contexts ou tendences problématiques comme le terrorisme, l’immigration, la sécheresse, les difficultés de l’intégration, la lutte contre la corruption, la faible situation des quelques états, la croissance economique, l’égalité du genre, les relations avec l’Union européenne et les États Unis et l’avance de la Turquie, la Chine, le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Iran et les Émirats arabes unis, entre autres.

Tous ces grands défis seront une opportunité pour l’Afrique, un continent qui devrait démontrer, a elle-même et au monde –particulièrement aux grands États ou les majeures puissances-, que les pays africains et ses leaders ont la capacité et l’intention d’afronter cettes situations. Dans ce context, la réforme de l’Union africaine devrait avoir une place importante et un lourd poid dans l’agenda de l’Afrique en 2018.

 

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Le Maghreb à l’intérieur du monde arabe musulman, ¿être ou ne pas être ?

Fecha 15/04/2007 por Raimundo Gregoire Delaunoy

Grâce à son emplacement géographique, le Maghreb apparaît comme une zone géopolitique de très grande importante et de ce fait, se transforme en une zone stratégique. Etabli au nord de l’Afrique, le Maghreb constitue un point de rencontre, non seulement entre les états qui le composent mais aussi entre les diverses cultures, races et religions voisines.

Par Raimundo Gregoire Delaunoy | 15 avril, 2007
espana (lire en Espagnol)

bandera-umaPour comprendre la réalité du Maghreb, il est nécessaire d’aller au-delà de ses limites. Il s’agit plus précisément d’observer tout le «voisinage». Vers le Sud, il est limité par l’Afrique subsaharienne; vers le Nord, il rencontre le monde méditerranéen et l’Europe Latine; sur son bord oriental, il heurte le Moyen Orient et l’Asie; et, vers l’occident, il se noie dans l’Océan Atlantique. On peut donc en tirer quelques conclusions qui peuvent sembler évidentes mais qu’il est bon de rappeler.

En premier lieu, le Maghreb est une région africaine dont la population est cependant majoritairement árabe, berbère et musulmane. En second lieu, sur les côtes méditerranéennes se fusionnent à la fois l’héritage européen (français, espagnol, italien et grec) et celui d’autres civilisations (phéniciennes, turques, arabes, berbères et carthaginoises).

En troisième lieu, il forme une zone maritime commune avec le sud européen, la Turquie, la Syrie, la Palestine, le Liban, et Israël. En quatrième lieu, le Maghreb est la porte d’entrée vers l’Europe, l’Afrique, l’Asie el le Moyen Orient. Finalement, il représente avec les pays arabe africains, 70% de la population arabe du monde. Parler du Maghreb signifie donc se référer à un «chemin de chemins», lesquels conduisent à diverses régions géopolitiques. Par contre, il ne s’agit pas uniquement de termes physiques ou territoriaux, mais il faut aussi intégrer la variable idéologique ou religieuse. On a déjà dit que le Maghreb faisait partie de l’Afrique, et, par conséquent, de l’Union Africaine (UA) ; il existe aussi l’Union du Maghreb Arabe (UMA) ; il appartient donc au monde méditerranéen. Or, à l’exception de l’UMA, ces unions n’ont pas de relation avec la religion ou la culture des pays. Alors, si on fait appel à ces éléments, on s’aperçoit de la réelle étendue du monde maghrébin.

En tant que pays éminemment arabes musulmans, ils appartiennent inévitablement à la vision cosmique de l’univers islamique et arabe, il n’est donc guère surprenant que les intégrants de l’UMA aient un champ d’action non seulement en Afrique mais dans une dimension qui n’a pas de limites physiques : l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie sont des états membres de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Conférence Islamique.

Concrètement, l’Union du Maghreb Arabe (UMA) ne possède pas encore la force nécessaire pour s’établir comme une organisation d’influence mondiale ou continentale. Elle a seulement un pouvoir d’ingérence en ce qui concerne les pays maghrébins, mais, en raison de sa faiblesse structurelle, de sa courte existence et du problème du Sahara, elle n’a pas encore été capable de se former en tant que bloc puissant et capable d’imposer ses points de vue.

Dans ce contexte, tout indique que chaque pays peut à lui seul avoir plus de poids que l’UMA. Dans la pratique les faits sont ainsi, puisque le Maroc et tout particulièrement l’Algérie, sont des acteurs importants dans le monde arabe et musulman. À ces pays s’ajoute l’Egypte, un état qui n’appartient pas au Maghreb, mais qui se trouve par contre sur le continent africain. La République Arabe de l’Egypte est un pays qui a toujours été très important dans la politique mondiale, peut être parce que l’on a toujours en mémoire la grandiloquence de l’ancienne civilisation égyptienne, mais on ne peut pas méconnaître son poids à l’intérieur du monde arabe et musulman. Pour se rendre compte de l’importance de ses nations, il est essentiel de réaliser une analyse de la situation politique, économique et sociale du Maghreb, de l’Afrique arabo-islamique, du Moyen Orient, de l’Egypte et de la Péninsule Arabique. À ces pays, il faut ajouter les minorités musulmanes en Inde et en Chine, la région séparatiste de la Tchétchénie, Bosnie-Herzégovine et d’autres états islamiques du monde.

En termes politiques, la Turquie, l’Iran, l’Egypte, l’Irak, la Palestine et l’Arabie Saoudite sont les pays qui ont le plus d’influence, non seulement au sein de la Conférence Islamique ou de la Ligue Arabe mais ils possèdent aussi un haut niveau d’ingérence dans la diplomatie internationale. L’importance de ces nations réside essentiellement dans l’histoire de ses peuples, le contrôle qu’ils ont mené durant des siècles et la contingence actuelle qui les entoure. La Turquie lutte pour entrer dans l’Union Européenne, tandis que les différences entre les groupes laïcistes et islamistes s’accentuent; l’Iran poursuit son programme nucléaire et a annoncé il y a quelques temps le début du processus industriel de l’enrichissement de l’Uranium ; l’Egypte cherche à éviter l’instauration d’une théocratie et s’affronte à la Fraternité Musulmane ; l’Irak continue à être plongé dans les problèmes provoqués par l’invasion des forces internationales et par la guerre civile entre les sunnites et les chi’ites ; la Palestine n’a pas renoncé à ses intentions légitimes et ajustées  au droit de se convertir en un état, mais elle doit chercher une solution aux divisions internes et à la difficile coexistence du gouvernement d’unité ; et, finalement, l’Arabie Saoudite maintient ses liens avec les Etats-Unis, elle s’établit comme le bastion du wahhabisme et a récemment tenu un rôle important dans le conflit palestino israélien.

En ce qui concerne le commerce et l’économie mondiale, on retrouve l’Iran, l’Irak et l’Arabie Saoudite, pays auxquels se joignent l’Indonésie, le Nigeria, le Kuwait et les Emirats Arabes Unis. Tous les pays concernés possèdent d’importantes réserves de pétrole, ce qui leur confère une grande relevance au moment de fixer les prix en offrant une stabilité aux marchés boursiers nationaux et internationaux. Mais des états comme l’Iran et l’Indonésie reçoivent non seulement des entrées d’argent grâce l’exploitation de l’« or noir », mais aussi grâce au gaz, un bien qui devient chaque fois plus précieux. La dépendance d’autres nations au gaz ou au pétrole iranien arrive à un niveau tel que, la Chine et la Russie par exemple, ont été de fervents défenseurs du gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad. À cela on peut ajouter le fait qu’en mars dernier, s’est inauguré un gazoduc – se trouvant sur le territoire iranien et arménien -, ce qui permettra à la voisine Arménie d’obtenir du gaz à travers un fournisseur autre que la Russie.

Quant à l’aspect socioculturel, l’Iran, la Turquie, l’Arabie Saoudite, la Palestine, l’Egypte et l’Algérie apparaissent comme les principaux centres initiateurs des mouvements réformistes ou, au contraire, des traditionalistes de l’Islam. Alors que la Turquie se présente comme une nation musulmane mais de gouvernement laïque, en Arabie Saoudite, en Egypte et en Algérie se détachent les courants ou groupes radicaux comme les wahhabites, la Fraternité Musulmane et le Front Islamiste de Salvation. Ces tendances politico-religieuses –c’est le cas de ces deux dernières- apparaissent avec la force nécessaire pour transformer des sociétés. Tandis que la Fraternité Musulmane lutte pour cela, le Front Islamiste de salvation a déjà eu un rôle transcendant dans la reconstruction du pays et dans la politique algérienne. En Iran, et plus spécifiquement à Qom, se réalise la plus grande étude de l’Islam, dont on doit souligner la rigueur des théologiens.

Dans le cas de la Palestine, on observe une fusion intéressante entre les différentes tendances islamistes, entre les diverses idéologies politiques –dont un grand nombre est enraciné dans une subsistance socialiste ou marxiste- et entre les différentes structures culturelles.

Situation actuelle du Maghreb

En considérant l’analyse succincte du monde arabe musulman, on peut se demander quelles sont les réelles possibilités du Maghreb. Jusqu’où peuvent arriver le pouvoir et l’influence des nations maghrébines ? Ont-elles une consistance suffisamment solide pour devenir un quatrième centre arabe islamiste, après le Moyen Orient, la Péninsule Arabique et l’Egypte ? Le rêve d’un grand Maghreb, leader de l’univers arabe musulman, est-il réel ou n’est-il qu’une fantaisie ? Pour pouvoir répondre à ces questions, il est important de connaître le présent de la nation. Dans ce sens, il faut remarquer que malgré les différences notoires entre les états maghrébins, on ne peut pas mettre de côté le fait qu’ils possèdent une histoire semblable. Cela est vrai, avec différentes nuances et des processus qui ne sont pas toujours allés de pair, mais, de manière superficielle on pourrait établir la séquence suivante :

colonisation – indépendance – manque de structure politique – manque de ressources – problèmes ethniques – gouvernements totalitaires – socialisme – ouverture vers le libéralisme – lente démocratisation – croissance économique – apparition du terrorisme – tolérance zéro contre les groupes terroristes – resurgissement de mouvements religieux extrémistes

Il est vrai que tous les pays n’ont pas vécu la même suite d’événements, mais on pourrait dire qu’elle en est la colonne vertébrale. Or, quelle est l’utilité de cette spirale séquentielle ? – Elle sert à comprendre le processus que le Maghreb a vécu et qui a empêché la région de progresser -dans les domaines politiques, économiques et sociaux-.

Économiquement, il existe une inégalité évidente. Les indices de PIB par personne (2007) de la Libye, de l’Algérie et de la Tunisie sont supérieurs à ceux du Maroc et de la Mauritanie. Les chiffres sont sans appel et parlent de 5.271 dollars pour la Libye, 4.027 pour l’Algérie et 3.180 pour la Tunisie. Le Maroc et la Mauritanie sont placés en désavantage, avec 1.898 et 1.194 dollars respectivement. Ce qui inquiète le plus c’est que, alors que la Mauritanie possède la tasse de croissance la plus élevée pour 2007, avec une projection de 10,6%, le Maroc arrive à peine à 3,3%, pourcentage le plus bas du Maghreb. La Tunisie, l’Algérie et la Libye se situent entre les deux pôles, enregistrant une projection de croissance de 6,0%, 5,0% et 4,6% respectivement. Il faut rappeler que la tasse de croissance de l’Afrique est fixée à 5,9% pour 2007, ce qui nous démontre que beaucoup de pays africains -notamment les producteurs de pétrole- sont en train de grandir à un rythme supérieur à celui des pays maghrébins. Comme on pouvait s’y attendre, l’Algérie possède le plus grand PIB de la zone (137.178 milliards de dollars), suivie du Maroc (61.110), la Libye (38.080), la Tunisie (33.080) et la Mauritanie (3.537).

Cependant d’autres indices nous permettent d’être plus optimistes. C’est le cas de l’inflation, où, sauf pour le cas de la Libye (24,4% en 2005), tous les pays du Maghreb possèdent des registres d’un seul chiffre : le Maroc et la Tunisie, 2% ; la Mauritanie, 5,1% et l’Algérie, 5,5%. La moyenne africaine est de 10,6%, ce qui démontre le tendance à la stabilité des prix non seulement au Maghreb, mais aussi tout au long du continent.

Politiquement et socialement, les différences sont également assez explicites. En Tunisie, Ben Alí gouverne depuis 1987 (?), ayant été élu président au cours des élections de 1989, 1994 et 2004. Pour qu’il puisse participer aux comices de 2004, on a dû réaliser une modification à la Constitution lui permettant de prétendre ainsi à un quatrième mandat. Le drame n’est pas que ce soit la même personne qui ait gouvernée pendant les 20 dernières années mais il réside plutôt dans la façon de gouverner et de gérer le pouvoir. Depuis le commencement du régime de Ben Alí les associations des Droits de l’Homme ont manifesté leur désaccord par des protestations, des demandes et des dénonciations, accusant le président tunisien de violer les droits inaliénables de tout individu. Les tortures et les détentions sont devenues monnaie courante à l’intérieur de ce type de gouvernement qui jouit d’un pouvoir absolu, étant donné qu’il a obtenu une très grande majorité lors des dernières élections législatives et s’est constitué comme la force politique principale.

En Algérie la situation ne semble guère meilleure et après 15 ans d’instabilité, de luttes armées et de ce que beaucoup considèrent comme une guerre civile, le pouvoir semble chanceler. Même après le déroulement des élections présidentielles et législatives, le pays s’affronte à de nombreuses rivalités politiques, dont beaucoup proviennent de décades antérieures. Un des principaux problèmes a été l’irruption du FIS en tant qu’importante force politique, au détriment du FLN, habitué à être le parti du gouvernement et à dominer largement dans les comices. Comme chez sa voisine tunisienne, la répression de la part du gouvernement et de ses forces de sécurité a miné le processus de lente démocratisation. À ce grand problème on peut ajouter les constantes révoltes dans l’inépuisable Kabylie, la difficile situation d’ethnies comme les berbères et les touaregs et le danger qui est toujours latent et présent de groupes terroristes, parmi lesquels se détache le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, principal allié et force militaire de Al Qaeda au nord de l’Afrique.

En Libye, Muammar al Gaddafi, au pouvoir depuis 38 ans, n’a donné l’impression de vouloir changer le système régnant. Malgré l’abandon des méthodes terroristes et les programmes de construction d’armes de destruction massive, il reste encore des questions sans réponse face à l’apparente passivité du gouvernement libyen. La prospérité de son économie et une diplomatie beaucoup plus intelligente lui ont permis de jouir d’une plus grande stabilité au cours des dernières années. Le dernier incident survenu est en relation avec les cinq infirmières bulgares et le docteur palestinien, condamnés à mort après avoir été accusés d’avoir volontairement infecté du SIDA 426 enfants dans l’hôpital de Benghazi, en 1998. L’Union Européenne a eu une participation active dans cet événement et en janvier de cette année elle a menacé la Libye de «reconsidérer» les relations au cas où l’on n’arriverait pas à une solution «positive, équitable et rapide».

Au Maroc, on vit des moments de calme relatif et la plus grande préoccupation du roi Mohamed VI semble être centrée sur le développement économique et culturel de son royaume. Les mauvaises expériences antérieures, expérimentées principalement par Hassan II dans la décade des années soixante-dix, sont restées dans le passé. Aujourd’hui, le Maroc réalise d’intenses et systématiques échanges et accords commerciaux, culturels et sociaux avec l’Espagne, la Belgique, la Burkina Faso, le Mali et le Cameroun, entre autres. Malgré sa stabilité interne, le plus grand problème du Maroc est celui du Sahara, qui n’est pas encore définie. Dans le domaine social, un des autres inconvenants est celui de l’immigration illégale, non seulement des marocains, mais aussi des africains, qui utilisent le Maroc et les Iles Canaries comme une voie d’entrée en Europe. Le sujet humanitaire et les abus commis par les forces marocaines et espagnoles se sont établis comme deux points fixes dans l’agenda de conversations entre le Maroc et l’Espagne.

En Mauritanie, se sont récemment réalisés les premières élections démocratiques et transparentes de toute l’histoire, qui ont culminé avec la victoire de Sidi Ould Chikh Abdallahi au deuxième tour des élections. Le cas mauritanien est un bon exemple puisque la transition démocratique a connu un parcourt moins douloureux que dans d’autres nations. Pour beaucoup, l’actuel défit de la République Islamique de Mauritanie sera de savoir conserver l’institutionnalisme et les éléments propres à la démocratie, tout en luttant contre une série de problèmes, qui ont obligé les mauritaniens à vivre dans la pauvreté durant des décades. Un autre grand défi se reporte aux luttes entre la population arabe et berbère du nord mauritanien et les habitants noir africains du sud du pays. Au cour des années passées ces différences ont provoqué de sanglantes luttes et mobilisations qui ont même dérivé en problèmes limitrophes entre le Sénégal et la Mauritanie.

¿Vers où se dirige le vaisseau maghrébin ?

Si l’on analyse donc la situation économique, politique et sociale du Maghreb, les conclusions commencent à jaillir spontanément. Il existe, comme on pouvait le supposer, des éléments qui jouent en faveur et aussi contre le monde maghrébin et ses prétentions à vouloir se transformer en un référent de l’univers arabe musulman. Il est clair que beaucoup tomberont dans l’inévitable comparaison avec les autres axes du monde arabe et islamique, mais il est certain que cela n’est ni juste, ni correct. On ne peut pas comparer des réalités aussi différentes, puisque malgré une religion commune et, dans certains cas, une culture et une langue partagée, les notoires différences géographiques, physiques et contextuelles de chaque région rendent stérile toute tentative de parallèle qui chercherait à établir le «meilleur» et le «pire».

Effectivement, le Maghreb est à des années lumière de pays riches et développés comme les Emirats Arabes Unis, le Kuwait et le Qatar, qui possèdent de grandes et importantes réserves de pétrole sur de petits territoires. Certains de ces pays dépassent à peine le million d’habitants et, par conséquent, atteignent un niveau de vie beaucoup trop élevé par rapport aux nations arabes et musulmanes. En ce qui concerne le Moyen Orient, l’Egypte et d’autres nations asiatiques, la brèche s’est réduite et d’ailleurs, les indices économiques sont assez réguliers. De toute façon, le devoir n’est pas uniquement d’égaler ou de surpasser les tasses de croissance du PIB, les niveaux d’inflation ou la balance des paiements. Il s’agit d’établir une bonne distribution des richesses et d’éduquer les masses.

Culturellement, le Maghreb n’a rien à envier à d’autres zones du monde, étant donné qu’il possède une exquise et particulière fusion d’éléments culturels, raciaux et religieux qui lui confèrent un attrait exclusif. Pendant des années, il s’est produit un échange mercantile entre européens, africains et asiatiques, ce qui a dérivé en mutations de la culture. De cette manière, l’art, la littérature, l’architecture, la gastronomie et la peinture, en tant qu’exemples, présentent des modèles et des styles incomparables et très spécifiques à cette zone. En même temps, le mélange racial entre les berbères, arabes, noirs, blancs européens et autres petits groupes minoritaires offrent une composition ethnique intéressante et de grande transcendance. A cette composition se joignent le nomadisme et le sédentarisme ; le tribalisme africain et les systèmes modernes.

Il se pourrait que l’apparition de leaders politiques de grande importance à niveau international et un retour vers l’Orient dû à l’opposition face à l’Occident, donne un rôle plus protagoniste au Maghreb. Aujourd’hui, dans une époque de divisions religieuses, on peut très rarement être ami à la fois des uns et des autres. La politique actuelle et la diplomatie mondiale obligent lamentablement à établir des alliances permanentes, bien que forcées. C’est ce qui s’est passé lors de la crise nucléaire iranienne, avec la fameuse «guerre contre le terrorisme» et la crise du peuple palestinien. Il est possible que l’erreur maghrébine ait consisté à donner plus d’importance aux points de désaccords qu’à ceux d’ententes, raison pour laquelle l’Union du Maghreb Arabe n’est qu’un compromis signé. S’ils éliminaient leurs frontières idéologiques, s’ils adoptaient une posture ouverte au dialogue et s’ils cherchaient la solution à leurs problèmes limitrophes, alors peut être arriveraient-ils à se mettre d’accord sur un lieu de réunion où la conversation et les accords seraient essentiels.

Si cela arrive, ils pourront tenir un discours unique et sans équivoque, capable d’être compris par tout le monde arabe et musulman. C’est seulement là que la Conférence Islamique et la Ligue Arabe les considérera avec plus de respect et leur donnera les responsabilités et la position qui leur revient (seulement après avoir démontré qu’ils en étaient capables).
Mais si leur éternelle indécision continue, s’ils se demandent si cela leur convient d’appuyer l’Iran, la Palestine et l’Irak, ou s’il est préférable de maintenir de bonnes relations avec l’Union Européenne et les Etats-Unis, alors ils n’auront pas de place. Ni dans la communauté européenne, ni dans le monde arabe musulman. Ni en Occident, ni en Orient.

Ni dans le Maghreb, ni dans le Mashrek.

 

Raimundo Gregoire Delaunoy
raimundo.gregoire@periodismointernacional.cl
@Ratopado

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